
Qui suis-je ?

Depuis plus de 30 ans, j’accompagne enfants, adolescents, adultes, couples, familles et professionnels, en portant une attention particulière à l’histoire singulière de chacun, dans un cadre respectueux, bienveillant et confidentiel.
Ma pratique allie exigence scientifique, qualité d’écoute et engagement éthique pour proposer un espace de réflexion, de compréhension et de transformation.
Mon sigle P.W.M., formé des initiales de mon nom, incarne les valeurs fondamentales qui orientent ma pratique et donnent sens à mon engagement thérapeutique.
Présence
Être pleinement à l’écoute, dans un espace de confiance et de bienveillance, pour accueillir chaque vécu sans jugement.
Wisdom (Sagesse)
Accompagner l’éveil de la sagesse intérieure, façonnée par l’expérience et la connaissance de soi, pour mieux discerner ses ressources, accueillir ses limites et s’ouvrir à l’altérité avec humanité.
Méditation
Encourager la pleine conscience et la méditation comme outils puissants pour apaiser le mental, renforcer l’équilibre émotionnel et cultiver la santé mentale.
Ces trois piliers sont pour moi les clés d’un accompagnement psychologique qui respecte votre rythme et vos besoins, tout en vous soutenant dans un cheminement vers plus de sérénité, d’authenticité et de sens.
Mon cadre et engagement professionnels
Psychologue
Titulaire du titre de psychologue (loi n°85-772 du 25 juillet 1985, art. 44), je suis diplômée d’un Master 2 en psychologie clinique, réalisé en université et un stage professionnel validé. Mon inscription au Répertoire Partagé des Professionnels de Santé (RPPS) atteste de mon autorisation à exercer :
Mon N°- RPPS : 10008880600.
Psychothérapeute
Psychothérapeute, conformément à l’article 52 de la loi n°2004-806 du 9 août 2004 et au décret d’application n°2010-534 du 20 mai 2010. Ce titre, réglementé, est délivré après vérification de la (formation en psychopathologie clinique par l’Agence Régionale de Santé.
Mon N°- ADELI : 78 93 0818 6.
Docteure en psychologie clinique de l’éducation
Par ailleurs, ma thèse doctorale, (N°- PARV 5332959) issue d’un travail de recherche universitaire, approfondit la compréhension des processus psychiques, identitaires de sujets exclus du monde du travail, souffrant d’un syndrome dépressif. Ma thèse a donné lieu à un livre, édité chez L’harmattan, intitulé : « l’identité à l’épreuve de l’exclusion socio-professionnelle »,
L’ensemble de mon exercice s’inscrit dans le respect du Code de déontologie des psychologues, garantissant une pratique fondée sur la confidentialité, le respect de la personne et la responsabilité professionnelle.

Les fondements de ma pratique
Ma pratique repose sur une approche intégrative, nourrie par plusieurs références théoriques articulées de façon cohérente et vivante, pour répondre au plus près des besoins de chacun.
Je considère chaque personne comme un être singulier, en constante interaction avec ses milieux de vie (familial, social, culturel, professionnel). L’ancrage relationnel, affectif et identitaire est au cœur de mon accompagnement. Je distingue la personnalité, plutôt stable et structurée, de l’identité, en perpétuelle évolution, façonnée par les expériences, les ruptures, les choix et les transformations.
Cette vision globale me permet d’ajuster mes outils cliniques avec souplesse et rigueur, au service d’un accompagnement sensible et engagé.
Psychologie clinique psychodynamique
Elle m’aide à explorer les mécanismes inconscients, les conflits internes et l’histoire affective du sujet. Je m’appuie notamment sur la théorie de l’attachement (J. Bowlby) pour comprendre les liens précoces et leurs résonances actuelles dans la sphère relationnelle et émotionnelle. Mon cadre thérapeutique est pensé comme un environnement « suffisamment bon » (D. Winnicott), propice à un remaniement psychique, en sécurité.
Thérapies cognitives et comportementales de 3ᵉ génération
J’intègre notamment la Thérapie des Schémas (J. Young) et la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT). Ces approches permettent de repérer et transformer les schémas précoces dysfonctionnels et d’aider le patient à se reconnecter à ses valeurs pour agir malgré les émotions douloureuses, plutôt que d’y résister.
Approche systémique familiale
Je prends en compte les interactions, les rôles, les loyautés invisibles et les modes de communication au sein des systèmes (familiaux, professionnels ou sociaux). Cette approche me permet de comprendre les dynamiques relationnelles actuelles sans réduire le patient à un symptôme isolé.
Approche humaniste
Ma posture repose sur l’accueil inconditionnel de l’autre, la reconnaissance de sa liberté intérieure et de sa capacité de transformation. Inspirée par Emmanuel Lévinas, je conçois la relation thérapeutique comme une forme d’hospitalité, une rencontre qui ouvre à l’altérité et parfois, à une autre part de soi.
Cette perspective rejoint aussi la pensée de Spinoza, pour qui le désir est une affirmation de vie : accompagner quelqu’un, c’est l’aider à accroître sa puissance d’exister, au-delà de la seule réparation.
Psychopédagogie
La pensée de J.S Morvan, spécialiste de la pédagogie curative et directeur de ma thèse, irrigue profondément ma pratique. Il m’a transmis une éthique du soin exigeante, fondée sur l’écoute, le lien et la reconnaissance de la singularité. Grâce à lui, j’ai appris à penser la clinique comme un acte de présence engagé, une résistance à la standardisation et une ouverture à l’altérité.
Dimension interculturelle et transgénérationnelle
Notre histoire familiale influence parfois notre présent. Des répétitions, secrets ou blessures non exprimées peuvent se transmettre de génération en génération et peser sur notre vie. La thérapie transgénérationnelle aide à
comprendre et mettre en mots ce qui s’est transmis, transformer l’héritage émotionnel reçu, se différencier pour avancer plus librement dans son propre parcours. En revisitant ces liens, il devient possible de se libérer de certains poids familiaux et de construire un chemin plus apaisé.
Références philosophiques et socio-cliniques
J’intègre dans mon travail les apports de L. Vygotski (zone proximale de développement), de la clinique de l’activité (Y. Clot) et de la clinique du travail (C. Dejours, M. Pézé), notamment dans l’accompagnement des transitions de vie et de parcours professionnels, ou face aux problématiques de souffrance au travail, de burnout, de harcèlement et de perte de sens. Toutes ces approches mettent en avant la manière dont l’humain, pris dans des contraintes sociales, organisationnelles ou psychiques, cherche à préserver et à développer sa capacité d’agir.
C’est dans ce prolongement que la philosophie de Spinoza m’inspire particulièrement : le désir (conatus) n’y est pas pensé comme un manque, mais comme une force vitale, l’élan même qui pousse chacun à s’épanouir selon sa nature. Comprendre les causes de nos émotions permet alors de retrouver une liberté intérieure et une joie active. Ainsi, la psychologie ne vise pas seulement à « guérir » un sujet souffrant, mais aussi à accroître sa puissance d’agir et à soutenir son développement.
L’identité : une clé de compréhension clinique
Mon approche de l’identité s’appuie à la fois sur les travaux de P. Tap, qui conçoit l’identité comme une construction évolutive marquée par la tension entre continuité et changement et sur ceux de Edmond-Marc Lipiansky, qui met en lumière l’identité professionnelle comme un processus en constante réélaboration, à la croisée de l’histoire personnelle, de la formation, de la pratique et de la reconnaissance institutionnelle. À ces apports s’ajoutent les enseignements de ma recherche doctorale, qui m’ont conduite à envisager l’identité comme un espace de subjectivation traversé par les héritages familiaux, institutionnels et culturels, mais aussi comme une dynamique de différenciation et de création permettant de transformer une identité subie en identité choisie.
En thérapie, cette perspective permet d’accompagner la personne dans l’élucidation de ses héritages, la mise en sens de ses expériences et la construction d’un rapport à soi plus vivant, ouvrant la voie à de nouveaux possibles.